Every Monday morning, Still in Rock begins the week with an article featuring a bunch of recent releases. I dedicate a playlist to the very best of these articles at the end of each month (link). Make sure you don’t miss anything, join Still in Rock on Facebook (here), WhatsApp (here), and Instagram (here). Cheers.

Chaque lundi matin, Still in Rock commence la semaine avec plusieurs sorties qui méritent leur pesant de cacahouètes biologiques. Et à la fin de chaque mois, une playlist rassemble le meilleur de ces articles (lien). Soyez sûr de ne rien manquer, rejoigniez Still in Rock sur Facebook (ici), WhatsApp (ici) et Instagram (here). Cheers.

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Fuzz – Levitation Sessions
Session, The Reverberation Appreciation Society, 7 May 2021
[psych rock]
🇺🇸
EN: I won’t make the affront to introduce Fuzz. Their third album was released at the end of last year, and I understood that it was not unanimous (see my analysis). The band is back with a Levitation session that should put everyone on the same page. Fuzz reminds us that he is indeed the scene psychedelic monster — especially since John Dwyer is turning to progressive music. If the recording quality necessarily suffers from being recorded live (but without the energy of a real event), Fuzz scores a lot of points. The whole thing is more garage than in its studio recordings. I like it; it’s close to the (late?) Ty Segall Band!
FR: Je ne vous ferai pas l’affront d’introduire Fuzz. Son troisième album est paru à la fin de l’année 2020, et j’ai cru comprendre qu’il n’avait pas fait l’unanimité (voir mon analyse). Le groupe revient avec une session Levitation qui, elle, devrait mettre tout le monde d’accord. Effectivement, Fuzz vient rappeler à son p’tit monde que le monstre du stoner à tendance psychédélique, c’était bien lui — d’autant plus que John Dwyer se tourne désormais vers de la musique progressive. Si la qualité de l’enregistrement pâtit nécessairement d’être live — sans l’énergie d’un événement physique, Fuzz délivre une partition tout à fait énorme, mêlant des morceaux de chacun de ses albums. Le tout est plus garage qu’en studio. Ça me plait ; on se rapproche drôlement du (feu?) Ty Segall Band !

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Dumb – “Pizza Punks
Single, Mint Records, 9 July 2021
[garage rock]
🇨🇦
EN: It doesn’t take much (it seems) for me to be happy. The last time Dumb was releasing some new material was in June 2019 — before the Big Shit. I interviewed him in April 2020 (here), and I’ve been since waiting for him to deliver some post-skate / slacker creations of his own. It’s finally here, and if in practice Dumb releases only one new song, it feels as good as a slice from Archie’s. And while I wait for the band’s forthcoming LP, I’m going to update my list of the best songs about pizza.
FR: Il m’en faut (semble-t-il) peu pour être heureux. La dernière fois que Dumb faisait paraître quelques nouveaux morceaux, c’était en juin 2019 — avant le Grand Merdier. Je l’interviewais en avril 2020 (ici), et j’attendais depuis qu’il vienne me délivrer avec quelques créations post-skate / slacker de son cru. C’est désormais chose faite, et si en pratique Dumb ne fait jamais paraître qu’un seul nouveau morceau, ça me suffit tout autant qu’un slice de chez Archie’s. Et en attendant un nouvel album du groupe, je m’en vais mettre à jour ma liste des meilleurs titres qui parlent de pizza.
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gash – Leftern
LP, 7 May 2021
[noise rock]
🇺🇸
EN: This is monumental. In February 2020, I expressed my admiration for gash in an article entitled “I’m an idiot“. I thought I was a jerk for not having found gash earlier, for having let myself be lulled by the illusion that it didn’t exist. But my bullshit has limits, and so… I made sure to keep track of gash from that moment on. He’s back these days with an exceptional first album: Leftern. It will explode 2021, and more. Right in the spirit of Polvo’s noisy art-rock, gash unleashes a storm of nineties sounds, borrowing from the darkness of Slint, the psychedelia of The Jesus Lizard, and the violence of bands like Shellac. The album would deserve pages and pages, but in the meantime, save yourself and click play. 
FR: La chose est monumentale. En février 2020, j’exprimais mon admiration pour gash dans un article intitulé “J’suis Con“. Je me trouvais con, effectivement, de ne pas avoir trouvé gash plus tôt, de m’être laissé bercé par l’illusion qu’il n’existait pas. Mais ma connerie à des limites. Je me suis donc assuré de suivre gash à la trace, et voilà qu’il revient ces jours-ci avec un premier album exceptionnel : Leftern. Il marquera 2021, et plus encore. En plein dans l’esprit art-rock noisy de Polvo, gash fait déferler une véritable tempête de sonorités nineties, empruntant la noirceur de Slint, le psychédélisme de The Jesus Lizard, et la violence de groupe comme Shellac. Oubliez Omar, “Small Boy” m’a tué ! L’album mériterait des pages et des pages, mais à défaut d’une déferlante amoureuse, je vous propose un clic salvateur, ici : 
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Pink Room – Putain Royale
LP, Six Tonnes De Chair Records, 12 March 2021
[garage punk]
🇧🇪
EN: Pink Room is probably overdoing it. The band from Ghent (who logically went through Belly Button Records) brings a European answer to our friends from Viagra Boys. In fact, these bands remind me of the clichés of rock’n’roll as the collective unconscious imagined it in the 60s: dangerous, dirty, satanic guys with no limits (see the video down below). Forget the fun slacker of the Ramones, forget the political anger of the English bands, Pink Room is in the lineage of these punk bands so underground and hardcore that they would scare the Bad Brains. But when it hits (see “Live Laugh Love“), it’s incredibly effective. Here is a band not to be listened to in the morning.
FR: Pink Room en fait des caisses. Ou plutôt… des containers. Le groupe originaire de Ghent (qui est logiquement passé par la case Belly Button Records) apporte une réponse européenne à nos amis de Viagra Boys. En fait, ces groupes me rappellent aux clichés du rock’n’roll tel que l’inconscient collectif se le figurait dans les années 60s : des types dangereux, sales, sataniques, sans aucune limite (voir la vidéo). Oubliez le fun slacker des Ramones, oubliez la colère politique des anglais, Pink Room s’inscrit dans la lignée de ces groupes punk tellement undergrounds et hardcore qu’ils feraient peur aux Bad Brains. Lorsque ça fait mouche (“Live Laugh Love“), c’est incroyablement efficace. Voilà bien un groupe à ne pas écouter au réveil.
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