Still in Rock présente : King Trash (Garage Rock)

King Trash. Cela fait longtemps que je n’avais pas chroniqué un peu de garage rock, une musique un peu noirâtre qui reprenne certains codes du début des ’60. L’article du jour est consacré à King Trash, le projet solo de Johnny Tex qui est passé par The Epsilons, The
Revelators, The Future Primitives, The Dyna Jets et The Fizz Pops.
Son premier EP, self-titled, est paru le 8 novembre dernier. Composé de 5 morceaux, il fait honneur à beaucoup des codes du genre. Encore inconnu du grand public, je profite de ce jeudi après midi pour vous souffler son nom à vos oreilles.


 


 

Theme For The Unknown” introduit cet EP sur quelques accords un peu western. La production est propre et Johnny Tex maitrise la structure d’un morceau, c’est déjà ça, le thème est ainsi planté. On enchaine alors avec “King Trash“. Un petit air de proto-rock vient accélérer la cadence pour un titre fort convaincant. King Trash entre ensuite dans une phase à tendance psychée et une fois encore, ce sont les amateurs de sixties qui vont être ravis. Le titre est toutefois un brin trop court, comme si King Trash n’avait pas voulu se laisser le temps d’explorer la mélodie. 
Disappear” prend le relais dans un élan similaire. Warren Fisher accompagne la guitare de Johnny Tex dans ce qui constitue une musique rock plutôt minimaliste, comme un Combomatix ralenti. “Move On” fait pour sa part dans une inspiration plus pop. L’esprit de King Khan revient une nouvelle fois, non pas que King Trash soit slacker, mais il y a un petit quelque chose de film de série B qui est finalement très groovy. “Love Isn’t Easy“, enfin, fait office de titre le plus romancé. King Trash est tout aussi bon lorsqu’il pousse un peu la chansonnette, c’est la Mère Josette qui va être contente.
Au final, King Trash fait référence a de nombreux groupes du genre dont je ne dresserai pas la liste. L’identité sonore de ce projet n’est pas encore définie, ce qui ne pousse pas à enchainer les écoutes. Il n’en demeure pas moins que King fait preuve d’une belle maitrise, il en a sous le pied. Peut être la piste du dernier morceau est-elle finalement la meilleure de toute, parce que moins cliché d’un groupe qui veut faire dans le psychobilly sans oser de s’y plonger en plein. A vous de juger.
Tracklist :
1. Theme For The Unknown

2.

King Trash
3.

Disappear
4.

Move On
5.

Love Isn’t Easy

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