PUP, c’est l’un des grands coups d’éclat de 2019. Son dernier album en date, Morbid Stuff, est un exemple de ce que la scène DIY du début 2000s aura fait de meilleur (c’est à dire, pas grand-chose, mais néanmoins deux-trois trucs notables). Il y a quelques semaines à peine, PUP s’est arrêté dans les locaux de 3voor12, l’excellente radio néerlandaise. “Kids“, “See You At Your Funeral” et “Morbid Stuff” ont été mis à l’honneur dans une vidéo qui suscite à nouveau l’envie d’aller faire la fête sur un campus américain, avec les bro, les cheerleaders, les bimbos et les idiots.




Si j’ai appelé cet article “Avec PUP, nous (re)voilà en 2003”, insistant sur le (re), c’est que certains lecteurs de Still in Rock pourraient ne pas avoir connu cette année là. Cela est d’autant plus vrai pour les lecteurs qui apprécient PUP. Les autres ont surement la trentaine passée, c’est pour eux une histoire de souvenirs. Les 20 – 30 ans sont exclus de cette musique, ouais, tout est affaire de générations. Ah, il n’est pas chic de le relever, pourtant, il faut buter le père, se débarrasser du passé, oublier les vieux. PUP et sa musique à ce point ancrée dans une époque pas si lointaine nous rappellent qu’il faudra, un jour, oublier American Pie et la clique de ces films débiles qui ont bercé ma préadolescence. Il faudra accepter que le garage meure, comme le jazz est mort. Il faudra cracher sur la scène pop punk, même si elle nous rappelle une époque plus heureuse.


Bref, je voulais mettre un dernier coup de projecteur sur le groupe avant les classements de fin d’année, qui arrivent, déjà. Demain sera le dernier article de Still in Rock sous le format actuel qui nous aura conduit, depuis mars 2010, a visiter ensemble la scène underground. 2020s sera différent.




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