Best of Still in Rock : Janvier 2019

Janvier 2019. Quel mois de janvier a été aussi beau que celui-ci ces 10 dernières années ? Je me suis rafraichi la mémoire en allant relire tous les best of Still in Rock (liste) et force est de constater que celui-ci est 3 crans au-dessus de ce que l’on connait habituellement. That’s right, 2019 démarre sur les chapeaux de roues, et alors que je pense déjà aux classements de la décennie, je me dis que de nombreuses sorties des onze mois à venir risquent de s’y trouver. Je suis donc particulièrement heureux que ce dessin assez fabuleux de Bltzar illustre ces 31 jours de pure folie. Février 2019, nous t’attendons sans crainte.

Bltzar (Instagram / Facebook)
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1. Mozes and the Firstborn règlent les comptes (lien)

Le premier album de Mozes était garage et brut, le second nous entrainait dans un bal de prom’ et voici le troisième d’un niveau tout aussi excellent. Sur Dadcore, Mozes and the Firstborn délivre l’un des albums les plus variés de ces dernières années. Je le pensais Dookie-esque, mais je le trouve finalement extrêmement fouillé et inclusif. Il lance l’année sur la meilleure des bases.

2. Mike Krol me tabasse avec amour (lien)
Ce n’est plus un secret pour personne, Mikie-Mike Krol est un chef. Voilà plusieurs années déjà qu’il écrase les autres groupes de garage (pop) qui se la joue trash comme des mouches à merde. Parce qu’il a donc la carrure d’un leader – style quaterback un peu violent – je lui ai écrit une lettre d’amour. That’s right, je suis une groupie.

3. Juan Wauters est naïf (lien)

Juan Wauters est naïf. Sans se soucier de ce qu’il faudrait ou ne faudrait pas faire, il délivre ses albums qui, de plus en plus, rendent un hommage appuyé à son Uruguay natale. En résultent des morceaux très candides qui font la pont entre modernité et romantisme passé.

4. Deerhunter se décomplexifie (lien) 
Deerhunter n’a jamais cherché à être compris. C’est rare, pour un artiste. Seulement, il devient évident qu’en exprimant ses grandes vérités, il devient de plus en plus familier. En atteste Why Hasn’t Everything Already Disappeared?, son dernier album. C’est une bonne chose, je crois ?!

5. Vintage Crop pour la postérité post-skate (lien)

Ouvrons les paris : la scène post-skate est le nouveau déterminant des early 2020s. Vrai, ou faux ? Je pari sur vrai, et je pari également que Vintage Crop en sera l’un des chefs de file. Son dernier EP est trop réjouissant pour que les représentants de la “contre-culture” (c’est quoi ?) passent à côté.

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A également ne pas manquer :

Deux articles semblent vous avoir plu : le premier liste les choses les moins excitantes de 2019 (lien), et le second liste les choses les plus excitantes de l’année à venir (lien). Bon, on a également le retour de Tim Presley (lien), les morceaux zarbis de Johnny&TheDrumMachine (lien), l’excellente des Vacant Smiles (lien), la folle histoire de C.J. McKnight (lien) et, surtout, le fake news sur Fidlar (lien).

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