Évolution technologique : Gwilym Gold (Bronze Mode)




Cher lecteur, l’heure est grave. Je vais tacher de vous expliquer pourquoi cet article est le futur.

Certains d’entre vous se rappelleront peut-être de Golden Silvers, excellent groupe londonien notamment créateur de “True N.9 Blues” (dont le clip est génial). Le leader et chanteur du groupe, Gwilym Gold (d’où une partie du titre de cet article) entame une carrière solo, jusque-là, facile de suivre. Mais les choses se compliquent comme suit : le support audio de ses titres à venir ne sera pas le vinyle, ni même le CD ou encore le mp3, non, il s’agira de Bronze.

Le bronze est un nouveau format de musique mise au point par l’université de Goldsmiths pour le compte – dans un premier temps – de Gwilym Gold himself, puisque premier artiste à l’utiliser. Le format bronze, pour tâcher de faire simple, est un algorithme prenant chaque caractéristique audio d’une chanson et générant des permutations infinies de ses dernières autour d’une forme d’onde. En fait, il s’agit d’un format musical faisant que chaque écoute d’une chanson soit différente des précédentes. Le format est doté d’une intelligence artificielle (je sais, je sais, ça fait science-fiction) faisant qu’il recherche l’algorithme le plus efficace et ainsi, la version la plus séduisante.

Le tout est d’ores et déjà mis au point, pour preuve, l’écoute de “Freeze Flash“, le premier titre de Gwilym Gold. Cela se télécharge ici, pour version Mac uniquement (Windows à venir) : ici.

Concernant le titre en lui même, les quelques versions que j’ai eu la chance d’écouter (peut-être les vôtres seront-elles meilleures) sont très séduisantes, loin de l’univers des Golden Silvers, plus léger et plus gazéifié. L’algorithme non seulement permute les sons et en modifie la substance, mais plus encore, il génère de nouvelles sonorités et ce processus semble effectivement infini, toujours perceptible à l’oreille. Imaginez un tel mécanisme sur les Strokes, White Stripes et autres Foals. Comme le dirait (et le dira peut-être) Steve Job, “Ceci est une révolution“.




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