Everyday a Sunday : Afrika Korps (Bubblegum Punk)



Everyday a Sunday 


—– ENGLISH version (french below)

Afrika Korps. I never really understood the reasoning behind Afrika Korps’ name. The confusing combination of the band name, album name, and cover art will not prepare you for the light hearted punk trolling that defines this record. In fact, when I first heard of this band I just assumed their stuff would sound like the brutal musical carnage of Brain Bombs, or the brilliant rancorous bile spewed by the Country Teasers. Music to Kill By (1977) actually sounds kinda like the Ramones, yet it doesn’t truly fit into the same category as them nor any other pointless sub-punk category invented by music critics.

Afrika Korps was a conglomeration of D.C. locals, which included key members of the Gizmos (Kenne Highland was stationed near D.C. at the time) and the Slickee Boys. They created tunes antithetical to the furious energy symbolizing the ’77 “punk movement’ with improbably melodic vocal melodies set to self-effacing lyrics. Tracks like “N.Y. Punk”, “Jailbait Janet” and “I Laffed Out Loud” stand on their own as infectious bubblegum punk. But those tracks, along with several others on this record, provide a running dialogue of witty social commentary about punk stereotypes and just about anything else you can think of. These dudes were literally goofing on the term “LOL” 20 years before the advent of the internet, like a rock ‘n’ roll precursor to 4Chan or Reddit internet trolls. And you can’t help but smile when the band’s feminist anthem “Breaking Out” deteriorates because of the singer’s laughing about an acne joke made by the other vocalist.
It may sound silly, but Afrika Korps’ sarcastic attitude is actually quite enjoyable and gives these songs dimension and poignancy in contrast to a sea of serious, angry, and drug-addled contemporaries. Even after listening to a few tracks you can tell that the songwriters are talented; probably talented enough to have joined some big record label’s already swollen catalogue of punk bands. Did they try to get signed? Was their rejection of the “mainstream” an art statement reminiscent of the purposefully incompetent Godz or Holy Modal Rounders? Or were they just a bunch of pretentious dumbs who thought they were cooler than everyone else? I think not. They were probably just a bunch of good-natured cynics who made music for the fun of it, like many other Killed by Death style bands. For that reason I consider this album a classic. Punk attitude at its best.

Link :
Everyday a Sunday on Milk ‘N’ Cookies

—– FRENCH version

Afrika Korps. Je n’ai jamais vraiment compris le pourquoi de ce nom, Afrika Korps. La confusion qui règne entre le nom du groupe, le nom de leur album et leur pochette n’est assurément pas un fidèle aperçu de ce qu’est l’écoute de ce joyeux punk. En fait, la première fois que j’ai entendu cette formation, j’ai simplement cru entendre un genre similaire à la musique brutale de Brain Bombs, ou à la bile de Country Teasers. Music to Kill By (1977) ressemble en réalité aux Ramones, bien qu’il ne puisse véritablement entrer dans aucune des catégories inventées par les critiques musique.
Afrika Korps était constitué d’un regroupement de musiciens de D.C. qui incluait plusieurs membres de Gizmos (à l’époque où Kenne Highland était dans le coin) et des Slickee Boys. Ce qu’ils ont créé est une musique furieusement énergique, symbole du “punk movement” de l’année 1977, avec des voix improbables faites pour effacer instantanément toute trace des paroles. Des titres tels que “N.Y. Punk“, “Jailbait Janet” et “I Laffed Out Loud” se suffisent à eux même en tant que titres de bubblegum punk. Ces titres, aux côtés de plusieurs autres de cet album, constituent une critique des stéréotypes punk évoquant également tous sujets auxquels il est possible de penser. Ces gars-là déconnaient déjà sur le terme “LOL” vingt ans avant son apparition sur internet, des précurseurs à 4Chan et Reddit. Et vous ne pourrez vous empêcher de sourire en apprenant que l’hymne féministe du groupe, “Breaking Out“, a été saccagé par une blague sur l’acné faite par l’un des chanteurs pendant qu’il l’interprétait.

Ça peut paraître bête, mais l’attitude sarcastique de Afrika Korps est en réalité très agréable et donne à leurs titres une dimension qui contraste avec le sérieux, la colère et la drogue des contemporains. Il est possible dire, après l’unique écoute de quelques-uns de leurs titres, que le songwriting y est de qualité, du moins assez pour intéresser plusieurs gros labels punk. Ont-ils essayé de signer avec ce genre de labels ? Est-ce que leur rejet du “mainstream” était une déclaration artistique du genre de Godz ou Holy Modal Rounders ? Etaient-ils simplement une bande d’idiots prétentieux qui pensaient être plus cool que le reste du monde ? Je ne crois pas vraiment à la dernière hypothèse. Afrika Korps était probablement qu’une bande de cyniques qui ont un jour décidé de faire de la musique pour le fun, comme beaucoup d’autres groupes du genre de Killed by Death. Pour cette raison, je considère cet opus comme étant un classique. La punk attitude est ici à son paroxysme.

(mp3) voir plus haut

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