LOOK BACK: Deerhunter – Monomania (2013)

Ah, the end of the decade… so here we are. To celebrate the 2010s, and to anticipate the ranking of the best albums of the last 10 years, I am starting a nostalgico-musicalo-retrospective to be featured every Monday. To this end, I bring out Still in Rock archives, a good excuse to listen to some “old” songs again and start the week in the best possible way. Here is Still in Rock new series: LOOK BACK.


La fin de la décennie… nous y voici donc. Pour fêter la fin des années 2010s, et pour anticiper le classement des meilleurs albums de ces 10 années, je débute une rétrospective musicalo-nostalgique. Et pour ce faire, je compte bien ressortir les archives Still in Rock, une bonne excuse à l’écoute de quelques “vieilles” chansons pour commencer la semaine dans la meilleure des dispositions possibles. Voici la nouvelle rubrique de Still in Rock : LOOK BACK.

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Le 13 avril 2013, je disais (en résumé) de l’album Monomania de Deerhunter :

Il y a certains albums dont l’écoute se fait telle l’entrée dans une église, en toute humilité. Celui-ci en est. Il n’est pas nouveau que Deerhunter sache produire des LPs grandioses, mais il nous ramène ici pour la première fois au paradoxe de quelques sensations. Sur Monomania, Deerhunter nous fait prendre les grandes routes américaines en plein centre-ville, il donne à ressentir l’humidité d’un orage qui gronde lors d’une journée de soleil. Avec lui, on vogue dans les rues d’Atlanta à la façon des Beat qu’étaient Kerouac, Ginsberg et Burroughs, frôlant la poésie de Faulkner dans un monde où la sensation est reine. Le son de la guitare est parfaitement saturé et la production mid-fi est celle que cet album requerrait. Bradford Cox y dicte son style, sa fougue et sa guitare grungy. Il y a une pénombre ambiante. L’album marque la décennie.


En 2019, je rajouterais :


Les années ont passé et Deerhunter conserve cette même capacité à me fasciner. Je tiens Monomania comme étant son meilleur album, peut-être parce que je ne l’ai toujours pas entièrement compris. La sensation de pénombre que je décrivais en 2013 ne s’est pas estompée. Sans être violent, l’album me donne envie de trash, et de poésie. Il demeure probablement l’album le plus paradoxal de la décennie.

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