Still in Rock présente : Basketball Shorts (Pizza Rock)

Article par Morgan
Basketball Shorts. Après CHUCKERS, Stone Witches et Goodbye Honolulu, Still in Rock poursuit les présentations estivales avec Basketball Shorts. Tout droit venu d’Austin au Texas, ce quatuor en short vient de sortir son premier LP Hot and Ready paru via Fleeting Youth et Austin Town Hall Records. Ben Seligson, l’homme à l’origine du groupe, a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. 

La rencontre est digne d’un film de Linklater. Daren (Basse) et Ben (Guitare et voix) travaillaient ensemble dans la station radio de leur lycée et jouaient dans quelques groupes avant de former Basketball Shorts. L’objectif était de jouer des titres écrits par Ben. Le batteur initialement retenu par le groupe a dû rentrer dans sa ville natale, et c’est comme cela que Adam a rejoint Basketball Shorts à la batterie. Pour Bench (Guitare) l’aventure a débuté depuis San Francisco. Cherchant une raison pour revenir à Austin, il n’a pas hésité à quitter son travail pour répondre à l’appel de Ben et compléter ainsi le quatuor. 




La musique de Basketball Shorts navigue entre surf-punk et slacker-rock. Interrogé sur le sujet, Ben décrit sa musique comme du slacker punk. D’après lui, le groupe trouve le parfait équilibre entre la fainéantise inhérente au slacker rock et la nécessité de créer des harmonies qui fonctionnent d’elles-mêmes. Finalement, il résume la situation à merveille, Basketball Shorts fait les efforts nécessaires pour que sa musique soit mémorable. Ni plus ni moins. Le terme de slacker n’est assurément pas usurpé ! 
Entrons un peu plus en détail dans Hot and Ready. L’album se compose de 11 chansons et ce qui frappe, c’est la qualité de la production. Concentrons-nous sur quatre titres représentatifs de cet LP. Le premier titre à retenir notre attention est “Hot and Ready“, irrésistiblement efficace, c’est LE titre de cet album. Le groupe a même eu la très bonne idée de tourner un clip de l’au-delà, que je vous recommande vivement.





Sur “Romo to Dez” on ressent immédiatement l’influence de groupes tels que Wavves et Fidlar. À 1min15, on se dit que Basketball Shorts a tout compris. Le solo s’intègre parfaitement et vient confirmer l’espoir entrevu sur les quatre titres précédents. Juste après, “Cyanide” se rapproche plus de Bass Drum of Death et laisse encore une belle impression. Enfin, les guitares tournoyantes sur “I’ll never Sell” terminent de nous convaincre, Basketball Shorts est une des belles surprises de l’été ! 

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