Still in Rock présente : The Zoltars (Neo-psych Garage)

The Zoltars est un quatuor originaire d’Austin (Texas) qui fait dans une pop quasi-psychédélique plutôt lo-fi. Il a fait paraître un nouvel LP self-titled au mois de février dernier, via Happenin Records. Ce dernier succède à Should I Try Once More? (2012) et Walking Through The Dark (2013). Composé de dix morceaux, il fait triompher le thème de l’adolescence, avec tout ce qui l’entoure, le cinéma, les amours d’été, les cool kids et les secret parties. Pourtant, la musique des Zoltars est souvent plus noire que l’on ne pourrait le penser. L’album montre ainsi de très belles choses. 
Ce dernier s’ouvre sur “We Missed Out“. Ce titre de Garage Pop a le mérite de nous accrocher immédiatement l’oreille. Mais c’est “16-17-18 Living” qui nous enchante le plus. L’occasion d’écouter ce titre m’a été donnée à l’occasion du podcast #49 de Humdrum Hippies dont je vous recommande la lecture. Les Zoltars y font des merveilles, deux guitares à l’appui, un rythme digne des Velvet comme cerise sur le gâteau. On se rappelle également la prouesse d’Ultimate Painting. Vous l’aurez compris, ce titre qui symbolise le mieux ce qu’est cet album est la raison d’être de l’article du jour.
Movies” joue sur la même corde, en étant toutefois plus innocent. “Sincere” repart sur des bases plus hautes. Le groupe y joue sa première chanson d’amour de l’album, sur fond de ‘Am I insincere or just plain weird?‘. “High” laisse lui aussi ressortir un petit côté VU, notamment dans la voix lancinante qui vient suppléer à une guitare crissante. Le moins que l’on puisse dire est que les influences dez Zoltars sont plutôt straightforwards. L’album s’essouffle un peu sur le ventre mou. “Out Of My Head” et “Jailbreak” ne me semble pas être d’un intérêt supérieur. 
L’histoire est différente avec “Bad Man“. Le titre passe en force, et ça fait du bien. “Poisonous Poet” et “Holiday“, les deux derniers, font également preuve de plus de maitrise. Au final, cet album regorge de bonnes idées. Il souffre parfois d’être trop candide et de manquer d’un peu plus d’innovation., mais force est de constater que son écoute est toujours très agréable. Les Zoltars nous enchantent avec un univers de polar dans une faculté américaine (à la Rules of Attraction). Le tout prend ses racines dans le Texas, là où SXSW fait toujours des siennes. Regardons de près le prochain Zoltars, il pourrait bien y puiser quelques idées nouvelles. Et puis, la rumeur dit aussi que son chanteur sera sur le point de faire paraître un premier album solo…
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