Anachronique : The Stranglers (Punk Rock)

 

 

The Stranglers. Formé en 1974, ce groupe de rock anglais est difficile à cerner. Toujours en activité, The Stranglers est le groupe de tous les excès : il a refusé 24 maisons de disque, a enregistré la quasi-intégralité de ses deux premiers opus en 6 jours, a dépensé une grosse partie de ses cachets à réparer les dommages causés par ses fans lors de ses concerts, a souvent été haineux de la presse anglaise, le leader, JJ Burnel, est un anti-américain convaincu, il adoré faire croire à son public qu’il jouait en play-back alors que c’était faux, disait en live à San Francisco que le public ne valait rien comparé à celui de L.A., et j’en passe. 

 

Connu pour son excellent titre “Golden Brown“, certainement pas le plus représentatif pour être excessivement pop, il n’en demeure pas moins un excellentissime single qui traverse et traversera les âges. Le groupe a longtemps fait croire qu’il évoquait un toast brûlé. Il s’agit en réalité d’une histoire d’héroïne et de fille. “Strange Little Girl” (ici) est de ce même acabit. “Peaches” (ici) est un titre plus punk, plus fidèle à l’univers noir des Stranglers. “Nice N’ Sleazy” (ici) est également l’un de ses morceaux phares, à la fois post-punk et accessible, cocktail rarissime. Enfin, il serait incongru de conclure ce billet sans évoquer le grand “Walk On By” (ici) et son solo de guitare démesuré. Aussi, “Nuclear Device” (ici), pour être un de ses titres les plus humoristiques, doit bien mériter quelques écoutes, au même titre que “Waltzinblack” (ici).

 

Ceux que l’on surnomme les MenInBlack pour être tout de noir vêtu, auteur de 17 albums studio, devraient continuer longtemps à hanter l’esprit de ses nombreux détracteurs. Et c’est tant mieux. 

 

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