Show Review : Rock en Seine 2011 : le Compte Rendu

Rock en Seine 2011, une belle édition, StillinRock y était, voici le compte rendu. N’ayant pas assisté à la journée du dimanche, vous trouverez le meilleur du vendredi et samedi, avec en ligne de mire le show d’Arctic Monkeys. De quoi vous aiguiller sur les concerts à venir.
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Journée du vendredi
Seasick Steve (chronique album).

Cet homme est extraordinaire. Qui d’autre pour raconter sur scène comment avoir failli tirer une balle dans la tête de son beau père, finalement avoir quitter sa maison à 13 ans sans aucune éducation, une seule guitare sur le dos. À présent produit que Jack White, Seasick Steve commence son show par un final d’environ 30 secondes. Très fort. Alison Mosshart viendra ensuite en tant que guest pour encore un morceau très blues et très … rock. Seasick Steve est un excellent performeur que je vous recommande, l’occasion en autre de voir ses guitares de prisonnier (véridique), sa Diddley Bo (video à voir) et son autre guitare faite d’un manche à balai et d’une casserole. Excellent.
General Elektriks
(tournée en France et le 30 novembre à la Cigale)

Quelle surprise. Je savais General Elektriks de très bons musiciens, mais de là à imaginer un show pareil. Imaginez un son digne des années 70′ aux allures psyché, une excellente maquette (chansons du nouvel album et de l’ancien en alternance) et surtout un univers tellement particulier que vous croirait être revenu au temps de Led Zeppelin. General Elektriks produit une pop synthé tellement jouissive que le public ne savait plus que faire pour manifester sa joie.
The Kills (chronique album).

(tournée en France et le 12 novembre à l’Olympia)

Simplement déçu. The Kills en concert, c’est un peu comme écouter leur dernier album avec 20 enceintes Fender et 20.000 personnes. Non pas que ce ne soit pas agréable, mais connaissant le mordant d’Alison et le talent de Jamie Hince, on ne peut sortir de là que déçu que le groupe, une référence du genre, n’est pas su oser de plus de rock and roll.
Les autres artistes du vendredi : Herman Dune (article ici) qui a donné d’excellents solos de guitare, du folk comme on l’aime. Kid Cudi a fait un show millimétré, pile ce qu’on n’aime pas. Smith Westerns toujours aussi mauvais performeurs et Funeral Party qui ne fait pas bien mieux.

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Journée du samedi


Cage The Elephant


Cage The Elephant a donner un superbe show. Le chanteur, Matt Shultz, fut surement le plus déchainé de tout le festival. Originairement un groupe de musique créé au lycée, Cage The Elephant n’a pas perdu son esprit de déconne et de folie à l’américaine.


The Streets
Dernier concert en France ever pour The Streets. Alors que Mike Skinner commence le show en disant qu’il va mettre le feu comme jamais, la foule très vite va s’emporter et donner lieu à un concert qui restera dans les mémoires. Après avoir réalisé le plus grand pogo du festival, The Streets donne à écouter l’essentiel de son répertoire. Une expérience.


(le 2 novembre à la Cigale)
Je les attendais particulièrement et étais prêt à lancer d’acerbes critiques en cas de déception. En ressort que Wu Lyf est un futur TRÈS GRAND GROUPE, ces gars-là iront tellement loin que l’on oubliera qu’ils ont, un jour, donner des shows à Rock en Seine sur la plus petite scène. Loin de déplorer cette programmation sur la scène Pression Live, ce concert fut mythique au même titre que leur musique. Il faisait froid, la nuit venait de tomber, le brouillard gagner la forêt autour de nous, et Wu Lyf glaçait le sang, faisant pleurer et sauter tout à la fois. Excellentissime.
Arctic Monkeys (chronique d’album).

Je me souviens des shows de Phoenix et des Strokes de Lollapalooza (les plus anciens lecteurs connaissent l’article : ici) comme si c’était hier. Sans aucun doute, je me souviendrai de celui d’Arctic Monkeys dans plusieurs années encore avec détails et émotion. Déçu par les Kills la vieille, j’en attendais bien plus d’Arctic Monkeys, c’était, avec Wu Lyf, la raison de ma venue à Rock en Seine. Jamais ô grand jamais je n’aurai pu imaginer une telle expérience scénique. Arctic Monkeys est je crois, plus que tout autre, le groupe qui marquera sa génération. Tout leur répertoire y est passé, du premier album (en passant par “When the Sun Goes Down“) jusqu’au dernier. Si j’ai probablement dépassé les 200 concerts depuis quelques années, voilà 3 jours que celui d’Arctic Monkeys est fini et que je ne cesse d’y penser. J’ai pour vous quelques vidéos, histoire de (à venir, promis). Ce concert, c’était 30.000 personnes, une foule qui ne fait qu’un, prête à affronter les ténèbres auxquels Arctic la confronte et qui finalement l’épouse, possédée par un groupe qui définitivement fait partie des meilleurs au monde.




Les autres artistes du samedi : CocoRosie qui use encore et toujours des mêmes astuces, les Hushpuppies qui refusent définitivement de grandir et faire gagner en maturité à leur musique, et les Wombats qui se révèlent exceptionnel sur scène, un beau moment de déconne.
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