Album Review : Beastie Boys – Hot Sauce Committee Part Two (Hip Hop)




Beastie Boys. Un devoir moral que de parler de cet album. Certes, les Beastie Boys ne produisent pas du rock et n’en ont d’ailleurs jamais produit. Mais tout de même, leur son est (fut ?) trop percutant pour ne pas évoquer ce nouvel album de 3 quinquagénaire (et oui).


Si cet article intervient un samedi (et non pas le vendredi comme il se doit, faussement daté), la raison est simple : un voyage à Prague a retenu mon attention. Dès lors, les premières écoutes de l’album se sont faites dans l’avion, un contexte particulier qui probablement a pu influencer les quelques lignes à venir. Lorsque je commence l’écoute de l’album, une certitude s’impose : 16 titres, c’est trop. Qu’en est-il plus en détail ?


  • Make Some Noise : un son puissant pour entamer cet album, un son typiquement Beastie Boys. Une franche réussite, un excellent titre du groupe où phrasé hip-hop et son entêtant sont de la partie. Premier titre et meilleur titre par la même.

  • Nonstop Disco Powerpack : tellement moins percutant que le premier titre, les membres du groupe ont 50 ans et cela se ressent négativement dans ce titre : la voix cassée du chanteur et bien trop poussée, les effets robotiques sont de mauvais gout : ni inaudible ni réussi.

  • OK : À l’image de son intitulé, cette chanson impose l’adhésion. La touche Beastie Boys est indéniable, on regrettera cependant des refrains trop effacés.

  • Too Many Rappers [new reactionaries version] (featuring NAS) : l’un des meilleurs titres de l’album. Les membres du groupe se succèdent aux chants tels qu’ils le faisaient sur leurs plus grands hits (“So What’cha Want” par exemple). La musique plus percutante encore que les précédentes fait incroyablement penser à “Check Your Head”.

  • Say It : quelle entrée en matière pour un titre qui s’essouffle en cours de route pour être trop répétitif et trop peu varié. Dommage, il y avait du potentiel.

  • The Bill Harper Collection : petit interlude pour réaliser une transition tout en douceur.

  • Don’t Play No Game That I Can’t Win (featuring Santigold) : la touche Santigold sur le son des Beastie Boys est loin d’être la meilleure idée que le groupe n’ait jamais eue. Trop plat pour convaincre.

  • Long Burn The Fire : autre titre trop peu convaincant. C’est trop brouillon, les sons ne se distinguent pas comme ils devraient et l’effet platine était déjà présent il y a 20 ans dans leurs premiers titres.

  • Funky Donkey : Revival de “Brass Monkey” ? Si la référence y est évidente, je doute que les deux titres s’inscrivent dans l’exacte même lignée. Et pour cause, si “Brass Monkey” restera parmi le top des Beastie Boys, “Funky Donkey” n’osera pas prétendre au même statut.

  • The Larry Routine : autre interlude pour conclure un ventre mou de l’album bien peu convaincant.

  • Tadlock’s Glasses : le plus mauvais titre de l’album. Rien ne va : ni les voix, ni l’orchestration, pas plus de commentaires nécessaires.

  • Lee Majors Come Again : L’ombre de “Rock Hard” plane sur ce titre. Un retour aux sources, “Rock Hard” ayant été leur tout premier single. Là se trouve la principale vertu de “Lee Majors Come Again qui probablement demeure trop moyen pour prospérer.

  • Multilateral Nuclear Disarmament : seul titre uniquement instrumental, “Multilateral Nuclear Disarmament” n’est pas mauvais sans être bon pour autant, c’est insignifiant.

  • Here’s A Little Something For Ya : celui-ci me rappelle “Nonstop Disco Powerpack“. Le genre de titre dont on se passe volontiers, bien qu’il soit vrai que “Here’s A Little Something For Ya fasse parfois plaisir.

  • Crazy Ass Shit : en voilà un autre qui, à l’approche de la fin d’album, vient redorer le blason du groupe. “Crazy Ass Shit” s’apparente parfois à “Hey Ladies” et c’est avec bonheur que l’on cherche à établir la ressemblance.

  • The Lisa LisaFull Force Routine : 49 secondes pour conclure avec les honneurs un opus qui, malgré le bien trop grand nombre de titres, laisse sur sa fin.


En somme, l’album est séparé en trois parties : la première qui parfois rappelle l’excellence du groupe, la seconde entre les deux interludes “The Bill Harper Collection et “The Larry Routine” qui elles rappellent ces vieux titres des Beastie Boys dont personne ne se souvient, et la dernière dont le niveau se situe relativement entre les deux précédentes. Le tout – très bon / médiocre / plus que moyen – forme un opus de qualité moyenne dont on ne retiendra que le meilleur.



Note : 6,4 / 10 (barème)




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2 Comments

  • Anonyme

    Une review écrite par quelqu'un qui manifestement ne connait pas bien les beastie boys, ou s'est arrêté à "Fight for your right" n'a pas une grande valeur.

    Hors sujet…

  • Anonyme

    Cette critique est vraiment a chier…ridicule et à coté de la plaque.
    Pas d'analyse percutante, juste un avis qui tourne autour du j'aime, j'aime pas.

    C'est pas la peine de nous faire perdre notre temps avec ta review si c'est pour remplir du papier et ne rien dire.

    La prochaine fois essaye d'aller devant la piste de décollage, le bruit des réacteur est encore plus bruyant de l'extérieur.

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