À surveiller : Surfer Blood (Indie Rock)



La performance des Sufer Blood au festival de Pitchfork (voir cet article pour la critique) ne pouvait que m’amener à rédiger un billet sur ce groupe prometteur.


L’album rassemble plusieurs morceaux dont peu de traits communs sont à noter. Toutefois, si un fil conducteur devait être dégagé il s’agirait probablement de cette ambiance tropicale dont “Astro Coast” fait état. Certes, le groupe est originaire de Floride, mais plus encore, les sons sont humides, lourds, et parfois érintants. Cette musique s’apprécie sur la terrasse d’une petite baraque en bois, isolée au bord d’un étant marécageux, des yeux de crocodiles perdus au milieu des cannes à sucre.


De façon plus technique, cet album aux airs de “surf-guitar” des années 1960 qui rappelle fortement les Pixies contient quelques perles que vous vous devez de découvrir. “Swin“, leur premier tube, est énergique à souhait. “Take it Easy” me rappelle les sonorités afro-pop des Vampire Weekend (qui lors de leur concert étaient je trouve très présente). “Harmonix” fut je pense composée après la majorité des autres car plus mature, une belle chanson. Peut-être le chef d’oeuvre de l’album est-il “Slow Jabroni“, morceau qui après un “Fast Jabroni” peu convaincant vient étonner l’auditeur, une surprise ô combien agréable.


Surfer Blood demeure un album d’initiés qui ne convertira personne à l’indie-rock tels peuvent le faire Spoon ou les Drums. Si en revanche vous aimez le style, en attendant un 2ème album en préparation, vous vous délecterez de ce premier opus franchement réussi. Un groupe que l’on reverra sans aucun doute, ce rock est efficace et le chanteur semble prendre de lui : “I had to drink a lot of tea with honey, and that saved me“.










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