Still in Rock présente : Natural Child (Indie Rock)


Natural Child est un groupe provenant de Nashville (Tennessee) composé de trois membres et auteur d’un Indie Rock toujours puissant. Voilà comment décrire cette formation souvent provocatrice et toujours pertinente. Déjà trois albums sont à noter à son actif, 1971, For The Love Of The Game, et Hard in Heaven. Le premier date de 2011 et les deux derniers de 2012. Un nouvel 7″ vient également de voir le jour, autant dire que Natural Child semble avoir trouvé une source d’inspiration prolifique, à notre plus grand plaisir. La présentation des différentes créations du groupe sera ici faite par ordre chronologique, de quoi apprécier le chemin emprunté. Voilà bien une formation qui mérite un grand coup de projecteur.

  • 1971 : Cet album est le plus lo-fi de tous. Le son de la guitare est extrêmement présent, ne laissons que peu de répit. 1971 est leur premier opus et ça se ressent. Beaucoup de titres partent dans différentes directions. L’album brille au final par quelques solos tels ceux de “Yoko“, ou l’originalité de “Let It Bleed“. 1971 fait définitivement penser à certaines créations de Ty Segall.





  • For The Love Of The Game : Composé de 10 titres, on y trouve quelques morceaux intéressants à l’image de “Ain’t Gonna Stop“, ou encore “That’s How I Got To Memphis“, une reprise de Tom T. Hall (aussi reprise par ce bon vieux Eddy Mitchell avec un clip exceptionnel, ici). “D.T.V.” est sans hésitation le meilleur titre de l’opus, à ce jour l’un des meilleurs du groupe.





  • Hard in Heaven : Un album de qualité moyenne, emmené par deux titres bons titres : “Derek’s Blues” et “Laid, Paid, and Strange“. Hard in Heaven est sans conteste l’album le plus bluesy de tous, au risque d’y perdre parfois en efficacité. N’est pas Black Keys qui veut. Malgré ce, l’opus mérite quelques écoutes attentives.


Si aucun de ces albums ne m’avait suscité l’envie d’écrire un Album Review, il faut dire que l’ensemble de ces créations forme un tout très hétérogène de belle qualité. Leur nouvel 7″, Mother Nature’s Daughter, semble indiquer une nouvelle direction : le son est plus profond, Natural Child s’éloigne des sonorités punk des premiers albums pour se recentrer sur les voix de Seth Murray et Wes Traylor. Le côté bluesy de certains titres est également délaissé. En somme, Natural Child explore une nouvelle facette de sa musique, toujours puissante. “Bodyswitchers Part II” est le meilleur de ces deux nouveaux morceaux. Le voltage de la guitare y est intense, toute la tension d’une scène de crime s’y ressent, Natural Child réussit son coup. On attend donc le prochain album avec impatience.






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BandCamp du groupe

1 Comment

  • Acomax

    C'est du lourd au niveau de la guitare ! Un groupe que je suivrai de prés , Merci !

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