Review : White Fence – Cyclops Reap (Garage Lo-fi)


White Fence. Après son album collaboration avec Ty Segall et son double volume de l’an dernier, Tim Presley revient avec un nouvel opus nommé Cyclops Reap qui paraît aujourd’hui sur Castleface (passant du label de Woods à celui de Thee Oh Sees). Composé de 11 morceaux, cet album est constant, mais il est vrai trop peu éclatant. Les références au White Light/White Heat des Velvet sont pourtant nombreuses, “Trouble Is Trouble Never Seen” et “Only Man Alive” en sont un bon exemple.


White Fence sait comment produire de magnifiques pots-pourris musicaux. Cyclops Reap n’échappe pas à la règle. Chaque titre semble intégrer des dizaines de fragments d’autres morceaux, ce dont “To The Boy I Jumped In The Hemlock Alley” rend particulièrement compte. Toutefois, la plupart des titres de l’opus ne présentent que très peu d’intérêt : “Live On Genevieve” et “Birth Control” sont un bon exemple de ce que White Fence peut produire de moins surprenant. Il est également vrai que quelques morceaux méritent un tout p’tit coup de projecteur. “Chairs In The Dark” fait partie des titres intéressants de l’opus. Varié et inventif, le wah-wah appliqué sur certaines pistes de la guitare donne une agréable consistance à ce morceau. “White Cat” est également un bon titre lo-fi. Le son alterne entre caverneux et plus lumineux. Dans l’ensemble, il manque toutefois les coups d’éclats de Family Perfume.

En somme, Cyclops Reap ne marquera pas les annales, mais il mérite son écoute. Il est un album moyen où aucun titre ne se détache vraiment. C’est dommage, mais un peu le défaut habituel de White Fence. Les plus férus de lo-fi y trouveront leur compte. Les autres verront un opus original, mais trop peu marquant. Le manque de mélodies attachantes se fait souvent ressentir. La mélancolie ambiante parvient par moment à compenser le tout. A écouter, donc.




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Album Review de Hair, avec Ty Segall

1 Comment

  • martial

    a l'inverse, j'ai trouvé ses errances "psychadelia 60's pop" encore plus convaincantes que celles de jacco gardner, carlos orval sibelius, etc… les mélodies sont là, il faut juste savoir les trouver… et la production n'est pas vraiment lo-fi, le son est très bon, c'est juste le mix qui est vraiment étrange. c'est un disque original, frais et ambitieux à la fois. il faut revenir dessus!!!

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