Boss, c'est un groupe franco-américain qui délivre une musique quelque part entre le glam, le punk, la power pop et le punk. Mené par Jonah Falco et Maxime Smadja, il a fait officiellement paraître son premier mini EP le 9 novembre dernier via Goner Records. Enregistré au Château Vergogne (l'information ne sert à rien, mais je le dis car ça fait chic), il fait dans le rock'n'roll super seventies qui est infusé aux Dictators (encore eux).
Si je lui garderais volontiers une place de choix dans la série anachronique de Still in Rock, je me félicite en réalité qu'un nouveau groupe veuille casser la frontière entre punk anglais et punk US. Si Boss emprunte la vitesse des Buzzcocks, j'y retrouve le fun des Runaways, des Dead Boys et de Cheap Trick. Boss peut ainsi mettre fin à la guéguerre des clans.
Deux titres, c'est trop peu pour dire si l'avenir de Boss sera brillant ou commun, mais une chose est certaine, le groupe vient d'emprunter le meilleur des chemins. La power pop - dans laquelle il ne s'inscrit qu'à moitié - est à la recherche d'un nouveau leader. Boss peut en être, mais si l'horizon est encore flou. Lorsque questionné au sujet de leur ambition (de stadium), Maxime m'a répondu "LP: on verra, mais pas tout de suite". Je me contenterai donc de "I'm The Dog" sur mon vélo pendant quelques mois encore. PS: la pochette tue.
Tracklist: Steel Box/I'm The Dog (Singles, Goner Records, 2018)
1. Steel Box
2. I'm The Dog (You're The Ball)
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