Still in Rock présente : Boytoy (Pop Punk)





Boytoy. C’est la promesse d’un été ensoleillé aux effluves juvéniles dont le leitmotiv serait “I don’t care, I just wanna…“. À Paris, comme chaque été le parc de la Villette va se transformer en cinéma à ciel ouvert et cette année les films proposés s’articuleront autour du thème de l’adolescence, avec notamment la référence ultime American Graffiti du réalisateur Georges Lucas. Boytoy, l’EP self titled de ce trio tout droit venu de Brooklyn résonne comme le parfait écho de cette période délicatement merveilleuse ou merveilleusement délicate, c’est selon. Sorti en mai dernier et produit par le label PaperCup Music, il se compose de 7 titres et se révèle être une excellente surprise à mi-chemin entre garage pop et punk. L’écoute de Boytoy nous fait traverser à nouveau l’adolescence, en passant de moments d’exaltation insouciante, avec “Shallow Town“, à l’urgence d’un titre tel que “Runner“. Si “Blazed” pourrait bien être la pépite de cet EP, l’ensemble des chansons forme un tout cohérent et terriblement prometteur. On ne pouvait pas en rester là, alors Still in Rock s’en est allé interviewer Glenn Van Dyke, la guitariste du groupe.
À la question de savoir comment le groupe s’est formé, la réponse gravite rapidement autour de Brooklyn : “Avec Saara, on jouait toutes les deux dans des groupes différents qui avaient tourné ensemble et ils se sont tous deux séparés au même moment. Saara envisageait d’emménager à Brooklyn et ça a été l’élément déclencheur pour elle. Aucune d’entre nous n’envisageait d’arrêter la musique, alors on a commencé à jouer ensemble et Boytoy était né”.
Si, au départ, Glenn et Saara envisageaient de créer un groupe punk “parce que l’on aime l’énergie qui se dégage de ces concerts”, leurs influences sont plus complexes et variées. L’essentiel étant au final de créer “le genre de musique sur laquelle tu peux danser, head banger et faire bien d’autres choses encore…”. Cette formule leur a rapidement ouvert des portes et notamment celle de la famille Burger Record, avec laquelle Boytoy a fait paraître son EP au format cassette. “Ils sont tellement géniaux dans leur approche globale du concept de label. Ils sont très utiles aux petits groupes qui souhaitent sortir leur musique. Ils ont réussi à créer une communauté qui n’existait plus depuis les débuts de labels tels que 4AD ou Subpop et de tous ces labels sur lesquels les gens comptaient pour découvrir de la musique. C’est vraiment cool d’en faire partie et d’être intégré à de super groupes”. 
Influencé par The Kinks, Nirvana ou encore The Smahing Pumpkins, Boytoy ne compte s’arrêter là et prépare déjà la suite “On a beaucoup écrit et on a quelques titres enregistrés que l’on n’a pas encore sortis et qui iront soit sur un album complet, soit sur un 7 inch”. Une dernière question et puis s’en va : à quand un concert sur le vieux contient ? “Dès que l’opportunité se présente, on viendra avec plaisir en Europe. Allez, on le fait ! On nagera si besoin !”.

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1 Comment

  • adomuka

    joli découverte je ne connaissait pas ce groupe.
    j'aime bien leur musique que je trouve décoiffante !

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