Live Review : Mac DeMarco (La Cigale, Paris)




(crédit, Louis Carre)

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FRENCH version 
(english below)
Mac DeMarco. Tout le monde devrait assister à un concert de Mac DeMarco au moins une fois dans sa vie. Il est l’artiste le plus universel de toute la scène “indépendante” et ses lives sont une forme de transcendance de ses albums studios, une expérience hors pair et inimitée. Parce que l’on est déjà rentré dans la pseudo-technique de l’album sur notre Album Review (lien), l’heure est venue de se faire plaisir et de parler… d’amour. Ce live report se veut candide tout autant que bon enfant.
Lorsque Mac DeMarco arrive sur la scène de La Cigale, le public est déjà acquis à sa cause. Il enchaine rapidement les hits, comme pour donner raison à ses détracteurs convertis. Nous le regardons avec nos yeux de chatons attendris, fidèles amoureux de ce son de guitare. Que voulez vous, Mac DeMarco inspire de l’amour, une sorte de Woodstock a lui tout seul.
Son band, comme disent les Canadiens, n’est pas en reste. Torses nus, comme pour mieux se laisser enivrer par les riffs d’Another One, les cheveux au vent, comme pour mieux nous dire que l’on peut vivre d’amour et d’eau fraiche, on aurait juré voir planer des petits Cupidons au-dessus de chacun d’entre nous. La musique de Mac DeMarco est taillée pour les albums tout autant que pour les lives. Les titres de Salad Days ont toujours autant de répondant et Mac se plaît toujours autant à les ponctuer de sa voix sexy-sensual de Rock’n’Roll Night Club
Entre quelques titres, il s’amuse à roter I Love You, il embrasse tous les petits aventureux qui s’essayent à monter sur scène, fait du rodéo et nous montre que Lara Stone n’est pas la seule à avoir les dents du true bonheur. Mac était heureux d’être là, plus qu’à la normale. Cette normale, je la compare avec mon premier concert de Mac DeMarco, il y a 3 ans déjà dans une petite salle de New-York (vidéo). Si le côté intimiste à bien entendu disparu, Mac parvient à maintenir une certaine tension sexuelle avec chacun d’entre nous. Et puis, son dernier strip-tease nous aura définitivement convaincus : quasi 10 minutes de “Smoke On The Water” de Deep Purple à la sauce DeMarco, ça calme (voyez plutôt).
Alors voilà, ce concert, c’était notre énième histoire d’amour avec celui qu’il est impossible d’ignorer. Que les râleurs râlent, que les haters hatent, Mac DeMarco est l’artiste le plus omniscient que je connaisse.
Je profite de ce live review pour, une dernière fois, revenir sur ce qui fait, à mon sens, la superbe de Mac DeMarco : sa capacité à transcender la joie malgré la tristesse de ses sujets. Entre deux morceaux, j’ai cru entendre la personne devant moi qualifier Mac DeMarco de potache. Certes, Mac DeMarco est un marionnettiste qui s’amuse de la vie, mais on aurait bien tort de n’y voir que l’extrême euphorie de ses lives. Il y a tellement plus à y chercher, je me permets pour cela un renvoi à l’Album Review d’Another One (lien). En un mot (rabâché), Mac transcende l’idée du rire, fidèle aux enseignements d’Hermann Hesse. Hier soir, Mac DeMarco a bel et bien transcendé plus d’un concept. Celui de “live show” en a été.











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ENGLISH version
(video and french version above)






Mac DeMarco. Everyone should, once in his life, attend a concert of Mac DeMarco. Mac DeMarco is the most universal artist of the entire “independent” scene. His shows transcend his studio albums, they are an extraordinary and true experience. We already reviewed the technical aspects of his last mini LP (link), so the time has come to have fun and talk about… love. The live review is intended to be as candid as possible. 

When Mac DeMarco appeared on the stage of La Cigale with his band, I must say that the entire public was already conquered. He quickly moved to some hits, as to welcome his converted detractors. We were watching him with our kitten eyes, faithfully in love with his guitar sound. Yes. Mac DeMarco inspires love, he is a Woodstock festival.
And how not to mention his band. Topless, as to be better intoxicated by the riffs of Another One, hair in the wind, as to prove that all we need is love, we could have sworn that some Cupids were in the room. The titled of Salad Days remain very efficient and Mac always takes a great pleasure to punctuate his show by his very sensual voice ala Rock’n’Roll Night Club.
In between songs, Mac DeMarco likes to burp “I Love You”, to kiss every guy who comes on stage, to show his rodeo skills and that Lara Stone is not the only one to have such a great big smile. Yesterday, Mac was even happier than he usually is. I remember the first time I saw him, back in 2012, in a small venue in New-York (video). The intimate side of his show has of course disappeared, but Mac manages to maintain a certain sexual tension with every one of us. And his latest striptease, a 10 minutes cover of “Smoke On The Water” by Deep Purple, definitely achieved to pervert us (see by yourself). 
The moaners can moan, the haters can hate, who cares. I take the opportunity of this live review to express, one more time, why Mac DeMarco shows some brilliance: because of his ability to transcend the ideo of joy despite the sadness of his subjects. Between two songs, I was actually a little bit sad to hear someone describing Mac DeMarco as a schoolboyish. Yes, Mac DeMarco loves to have fun, but one would be wrong to only experience these extreme moments of euphoria. There is so much more to look at there, so let me refer one more time to our Album Review of Another One (link). In a word (again), Mac transcends the idea of laughter, faithful to the teachings of Hermann Hesse. And last night, Mac DeMarco has indeed transcended more than one idea. That of “live show” has been very, very well explored.



Thanks Eleonore.
Link: 


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