Album Review : Foster The People – Torches (Indie Pop)



Ne cherchez plus l’album de l’été, vous venez de le trouver ! Des doutes ? Vous allez voir (entendre) ce que vous allez voir (entendre).


Still in Rock et Foster The People ont une histoire quelque peu particulière. Il faut dire que cette formation suscite énormément d’espoirs depuis ses tout débuts. Leur premier album, “Torches“, vient honorer les miens. La date de sortie annoncée est le 23 mai, plus que quelques jours à attendre avant de pouvoir se procurer le vinyle.

Torches s’inscrit dans une grande famille d’album d’indie pop dont Passion Pit et Hot Chip semblent parfois les frères. Cet album est très facile d’écoute (à l’inverse de Cass McCombs chroniqué la semaine dernière), mais quand est-il plus en détail ?


  • Helena Beat : Premier titre de l’album et premier hit, bienvenue aux Foster ! La voix de Mark Foster est parfaitement poussée dans les aigus et le refrain est une démonstration de la facilité du groupe à trouver le ton juste.

  • Pumped Up Kicks : Le hit suprême, meilleur titre de l’album, Pumped Up Kicks demeurera toujours celui ayant révélé les Foster. Un chef d’œuvre, strictement impossible de s’en lasser.

      • Call It What You Want : excellente introduction et refrain tonitruant. Parfait cocktail entre musique indie et pop sautillante. Jamiroquai ne semble parfois pas loin.
      • Don’t Stop (Color On The Walls) : autre tire qui excelle dans son genre. Ce chorus de voix est superbe, comment ne pas l’apprécier ? Impossible, don’t stop. À savoir : ce titre a remporté la palme du refrain le plus entêtant à ce jour de l’année 2011.

      • Waste : Une note plus sentimentale pour un titre qui vient enfin calmer quelque peu le jeu. “Will you relive the things that are gone?” et “And every day that you want to change, that want to change, I’ll help you see it through, ‘cus I just really want to be with” en sont la preuve. C’est de la pop ô combien plaisante, même si pour le coup bien trop facile.

      • I Would Do Anything For You : Le piano fait tout. Sur ces fonds de ballade trottinante, les Foster diversifient un album de qualité !

        • Houdini : Pour une fois les couplets semblent meilleurs que les refrains. Houdini renoue avec les premiers titres de l’album, retrouvant un beat plus engagé et résolument plus entrainant.
        • Life on the Nickel : L’un (le) des titres les plus recherchés. Peut être aussi le titre le moins convaincant de l’album alors que le niveau demeure élevé, cette drum jam session étant malgré tout plaisante. La dernière minute y est pour beaucoup.
        • Miss You : Un travail intéressant pour un titre sonnant résolument différemment. Des paroles simples à suivre – “Ooh, what you said, I really miss you, miss you” – pour une orchestration plus diversifiée. Miss You vient enrichir un album qui souffre il est vrai d’enchainer les hits sans trop temporiser.
        • Warrant : Quelle introduction – type messe du dimanche – pour un titre au final simplement excellent. Tout y est, la voix, le rythme implacable, et même si l’introduction de la guitare semble à première vue déplacée, le renfort apporté par le piano vient harmoniser le tout.

        Torches est un album taillé pour la scène. La plupart des titres sont catchy à souhait, de plus, le travail effectué sur chacun est tel qu’il s’écoute et se réécoute avec un immense plaisir. Toutefois, s’il est vrai que cet album va venir éclairer nos soirées d’été, le son semble être trop répétitif pour perdurer. Quelques titres sont d’exceptions et font que cet album ne sera connu que pour ceux-là dommage pour le reste, mais il est vrai qu’il est risqué de tenter un album 100 % single. Voilà le défaut dont souffre cet album, aucun titre n’est mauvais ou ne serait-ce que moyen en lui même, le tout manque peut être de cohérence. En somme, Torches s’écoute deux fois à la suite sans aucun souci, et l’amorce de la troisième nous fait changer de refrain. Et puis, quelques heures après, on y revient. Du catchy très (trop) catchy.

        Gardons à l’esprit que Torches est un premier album malgré tout fort réussi, de la pop comme on l’aime, sans prétention ni fioritures.

        Note : 8 / 10 (barème)

        Pour la dernière fois c’est promis, ces quelques lignes de Still in Rock écrite en juillet 2010 auxquelles l’album review ne pouvait pas échapper :



        ” Nous sommes le lundi 5 juillet (2010), il est 2h35, et je fais une annonce officielle :


        LE groupe à venir, indiscutable phénomène, mode de vie peut être même, s’appelle Foster The People. Retenez bien ce nom, je persiste, signe et fais certifier le tout par notaire, ce groupe vous est totalement indispensable “.




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